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No. 341: Le tatou

(13 février 2024)

Mercredi dernier, alors que je visitais un nouvel endroit, le Wellington Environmental Preserve, j’ai eu le plaisir de rencontrer un animal que je n’avais jamais vu dans la nature, un tatou. Animal, pour le moins particulier, il était à peine à 25 pieds (8 mètres) de moi. 

C’est la photo que je vous présente aujourd’hui, non pas, que la photo soit exceptionnelle, mais le sujet vaut la peine d’être présenté. Celui que je vous présente est le tatou Dasypus novemcinctus ou Tatou à neuf bandes ou tatou commun. Le tatou à neuf bandes compte, chez les tatous, l’une des aires de répartition les plus grandes. En effet, on peut le retrouver de la côte est des États-Unis au sud de l’Uruguay. 

En dehors des périodes de reproduction, les tatous mènent une vie solitaire. Ils cherchent plutôt à éviter la présence de congénères venant parasiter leurs sources de nourriture. Leur seul moyen de reconnaissance passe par la communication olfactive. Bien qu’indépendants, les tatous ne font preuve d’aucune agressivité envers les autres individus. En général, les mâles défendent leur terrier, leurs sources de nourriture et leur femelle contre les autres mâles. Animaux terrestres, parfois fouisseurs, ils creusent un terrier à la façon d’une taupe grâce à leurs pattes courtes, dotées de griffes recourbées et acérées. Le terrier dispose de plusieurs voies d’accès. La galerie principale est tapissée avec un lit de feuilles.

En cas de danger, ils peuvent se rouler en boule, à l’instar des pangolins. Le tatou à neuf bandes a une longueur sans la queue de 40 à 45 cm (16 à 18 pouces) et une queue de 35 à 40 cm (14 à 16 pouces) de longueur pour une longueur totale de 75 à 85 cm (30 à 34 pouces). Sa masse varie entre trois et huit kilogrammes (7 à 18 livres), ce qui en fait un animal de la grosseur d’un chien moyen.
Référence : Wikipédia

Tout comme les tatous :

«La vérité est un tatou. Il est difficile de le tuer d’un seul coup.»

La citation d’aujourd’hui est d’un auteur incertain. Certains l’attribuent à George Orwell, d’autres à Winston Churchill. Dans tous les cas, elle est intéressante pour la photo d’aujourd’hui et pour notre monde moderne où la vérité est de plus en plus difficile à cerner.


341- 2024-02-13 - 2024-02-07  14h15m21  (13799) Wellington Environmental Preserve

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