No. 252 : La sérénité du grand fleuve
(31 mai 2022)

Le fleuve Saint-Laurent, ce grand cours d’eau que l’on côtoie presque tous les jours et que l’on regarde comme s’il nous était acquis. Il est majestueux, il est très grand, il est long de 1,197 km, et son estuaire est le plus grand sur Terre, avec une largeur de 48 km et une longueur de 370 km, il peut être dangereux, mais il est toujours beau.

Hier matin, je suis allé le photographier, au parc Saint-Laurent à Repentigny. Une exposition plus longue a permis d’avoir cet aspect laiteux du fleuve. Le niveau de l’eau est haut, mais, en même temps, il s’y dégageait une grande sérénité, un calme, une tranquillité, quasiment le flegme britannique. Il est beau à voir, à écouter, car des centaines d’oiseaux s’y prélassent tout au long des journées. J’étais dans un état de grâce.

Le fleuve est un peu comme l’amitié et c’est l’écrivain brésilien, Paulo Coelho (1947 -) qui le décrit si bien :

«L’amitié a les qualités d’un fleuve qui contourne les rochers, s’adapte aux vallées et aux montagnes, 
se transforme parfois en lac jusqu’à ce que la dépression soit remplie et qu’il puisse poursuivre son chemin.»