No. 213 : Le Tamarin-lion doré

(31 août 2021)

Victor Hugo a écrit :

« N’imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe. »

Pour la photo d’aujourd’hui, je vous présente le Tamarin-lion doré, photo prise la semaine dernière lors d’une visite au Biodôme de Montréal. Ce qui me fascine dans cette photo, en plus de la lumière qui se reflète sur le pelage du Tamarin, c’est son regard. Il n’était pas préoccupé par les personnes présentes. Il donnait l’impression de rêvasser.

Autrefois, le Tamarin-lion doré était l’une des espèces les plus menacées. Elle a bénéficié d’une action internationale en sa faveur, ce qui a permis le transfert d’individus nés en institution vers une réserve biologique. Actuellement, il y aurait 3 000 individus vivant en nature.

On le trouve dans l’est du Brésil, au centre et au sud du littoral de l’État de Rio de Janeiro. Sur une aire totale à peine supérieure à 100 km2. C’est un animal principalement frugivore. Cependant, il n’hésite pas à descendre de son perchoir pour chasser aussi bien à terre que dans les arbres avec une prédilection pour les broméliacées, la couronne des palmiers et les feuilles de palmiers morts. Les proies sont localisées au toucher plutôt qu’à la vue. L’alimentation végétale reste prédominante, il consomme cinquante-sept espèces de fruits d’au moins dix-sept familles, davantage de couleur jaune (40,3 %) que noire ou violette (28,1 %) ou rouge (14 %), avec une prédilection pour les graines oblongues.